Présentation

[bleu marine]Général[/bleu marine]
Les 4 parcours
Concours, écoles et débouchés
Résultats
Que sont-ils devenus ?

Au lycée Alexandre Dumas de Saint Cloud, en classe préparatoire ECG (anciennement ECS-ECE), vous trouverez une atmosphère de travail agréable, une ambiance familiale, des équipes soudées et bienveillantes pour accompagner chacun vers sa réussite.

Profil d’un étudiant

  • Vous cherchez une formation pluridisciplinaire de haut niveau ?
  • Vous êtes ouvert sur le monde, sur l’évolution de la société, l’actualité économique, politique et culturelle vous intéresse ?
  • Vous avez le goût du travail, vous êtes volontaire, motivé, dynamique ?
  • Vous souhaitez continuer à être suivi et encadré dans votre travail ?
  • Vous avez un profil équilibré en terminale et en première (Mathématiques, Histoire-Géographie ou SES, Français, Philosophie, Langue Vivante 1 et 2), vos résultats sont plutôt supérieurs à la moyenne ?
La prépa ECG est faite pour vous !

Qui peut porter sa candidature en classe préparatoire ECG ?

La candidature en classes préparatoires ECG est ouverte à tout bachelier de la voie générale. La seule obligation pour postuler en CPGE commerciales est la suivante :

  • il faut avoir choisi spécialité mathématiques en classe de 1ère,
  • il faut avoir continué les mathématiques en classe de Terminale (soit en ayant choisi spécialité mathématiques en classe de Terminale - on peut ajouter l’option mathématiques experte en classe de Terminale mais ce n’est pas une obligation, soit en ayant choisi l’option mathématiques complémentaire en classe de Terminale).

Quelles sont mes chances d’être recruté.e ?

Tous les dossiers ne sont pas retenus en CPGE. C’est une filière sélective, ce qui ne doit pourtant pas inciter à une autocensure des élèves.

Tout élève sérieux, motivé et travailleur avec des résultats corrects a ses chances en prépa même s’il n’a pas d’excellents résultats.

L’offre de CPGE est suffisamment importante sur tout le territoire pour accueillir (presque !) tous les élèves qui en font la demande.

Quelle classe préparatoire choisir ?

Le premier conseil est d’ordre géographique. La charge de travail étant importante, il convient de limiter les pertes de temps, notamment pour ce qui est des transports. Il est donc fortement conseillé de toujours postuler dans le lycée à côté de chez soi. Pour les établissements plus éloignés, il est conseillé de disposer d’une solution de logement à proximité (internat / CROUS / chambre étudiant…).

Les classements des lycées sont souvent scrutés à la loupe par les candidats. Ces classements sont un bon critère à prendre en compte lors de son choix mais il convient de faire preuve de prudence. Les établissements les mieux classés recrutent les meilleurs élèves du secondaire et il est donc logique qu’ils obtiennent de meilleurs résultats que des établissements moins bien classés. Globalement, chaque établissement se fixe la même mission : celle de tirer le meilleur des élèves qui sont recrutés dans l’établissement. Intégrer une CPGE c’est alors l’assurance d’avoir un suivi très régulier assuré par des professeurs très impliqués et ce, quel que soit le classement du lycée.

Débouchés

Bien sûr, les classes préparatoires économiques et commerciales générales ont un objectif principal : préparer en deux ans les concours des Grandes Écoles de commerce et de management françaises. Ce n’est toutefois pas leur unique débouché.

Plus de détails sur les débouchés dans la rubrique Concours, écoles et débouchés

Enseignements

Les futurs cadres des entreprises ont besoin d’une culture générale étendue, de clefs de compréhension du monde contemporain et de ses évolutions. C’est ce que vous offre la formation pluridisciplinaire ECG, qui se répartit en 4 pôles :

  • mathématiques appliquées ou mathématiques approfondies, et informatique
  • histoire-géographie-géopolitique du monde contemporain ou économie-sociologie-histoire du monde contemporain
  • langues vivantes
  • culture générale

Plus de détails sur les enseignements dans la rubrique Les 4 parcours

Pourquoi Dumas ?

Le lycée A. Dumas dispose d’un pôle de classes préparatoires publiques de proximité, qui offre un enseignement personnalisé, grâce à son équipe de professeurs attentifs et à l’écoute des besoins de chacun.

  • Pour sa localisation : un lycée aux portes de Paris, avec des accès en transports nombreux, notamment la gare de St-Cloud toute proche, ainsi que le tramway.
  • Pour ses conditions de travail :
    • un bâtiment réservé aux CPGE
    • toutes les salles équipées de tableaux numériques interactifs
    • ouverture du lycée de 7h30 à 19h.
    • pas d’internat au lycée, mais une convention signée avec le CROUS, qui permet d’avoir une accès prioritaire pour nos étudiants dans des logements à Saint Cloud, Boulogne, Guyancourt, Nanterre, Viroflay et Versailles.
    • des effectifs raisonnables qui permettent un encadrement privilégié, tant dans la différenciation des enseignements, que dans le suivi de chacun des étudiants.
    • le lycée est centre de concours pour la banque d’épreuves Ecricome.
  • Pour son équipe enseignante et son réseau d’élèves :
    • des enseignants qui font pour la plupart partie des jurys de concours.
    • des contacts réguliers avec les écoles de commerce : visites à Néoma, l’Edhec, rencontres avec des chefs d’entreprise dans le cadre de la préparation aux oraux.
    • un Forum des Grandes Écoles organisé dans le lycée, avec un ou plusieurs représentants de chaque école, dans le but d’informer nos étudiants.
    • des oraux d’entretien (qui comptent énormément dans la note finale), qui sont préparés dès la première année avec des jurys profs-étudiants (de seconde année). En seconde année, chaque étudiant bénéficie d’une initiation à la communication non verbale, avec un intervenant professeur de théâtre.
    • le groupe Facebook des anciens permet de bénéficier d’un réseau de plus en plus conséquent. Il est utile dans les recherches de stage en école, mais aussi au moment de passer les oraux, pour se faire accueillir dans les différentes villes.

Prépa ou Bachelor ?

Vous souhaitez intégrer une Grande École de commerce. Celles-ci ont depuis quelques années diversifié leurs portes d’entrée (post-bac, concours post-prépa, concours passerelles) et leurs programmes de formation (Bachelor - BBA, parcours grande école).

Que choisir ?
Le Bachelor (ou BBA) : un faible retour sur investissement…

  • Le Bachelor (parfois appelé BBA) est un diplôme obtenu en trois ans (parfois quatre) directement après le bac. Ce parcours est professionnalisant, sans corpus théorique, il permet d’accéder au marché du travail rapidement et d’être recruté comme « middle manager ». Le premier salaire est souvent peu élevé.
  • Attention ! Un Bachelor est payant dès la première année d’études (10.000 à 15.000€ par an, alors que pour les classes préparatoires seule est à régler l’inscription universitaire, environ 200€). Même s’il est visé par l’État, le Bachelor ne délivre pas le grade de licence. Ainsi, pas de droit à l’erreur, aucune réorientation n’est possible et avec un Bachelor, on peut rarement poursuivre ses études en master.
  • La reconnaissance de ces formations est toute relative tant au niveau national qu’international car les Bachelors ne sont pas pris en compte dans les classements nationaux ou internationaux des écoles de commerce.
    En conclusion, le Bachelor est fait pour un étudiant qui souhaite des études courtes et pratiques, qui veut intégrer rapidement le marché du travail et qui ne souhaite pas de poste à responsabilité.

Le cursus Prépa/Grande École : toujours la voie royale…

  • Le Programme Grande École est LE diplôme des Grandes Écoles de commerce. Le seul qui délivre un grade master reconnu au niveau national et international. C’est celui qui compte dans les classements.
  • Pour intégrer le Programme Grande École d’une école de commerce, la voie royale est celle des classes préparatoires. Les 2/3 des étudiants en Programme Grande École viennent en effet de classes préparatoires (la quasi totalité à HEC).
  • Une double compétence académique et pratique : la classe préparatoire vous donne les outils théoriques vous permettant de comprendre et d’appréhender le monde d’aujourd’hui, puis l’école de commerce vous apporte les compétences attendues par le monde de l’entreprise. C’est cette double compétence qui permet aux Grandes Écoles de commerce françaises d’être si bien notées dans les classements internationaux.
  • Un parcours sécurisé : Les concours post-prépas offrent plus de places qu’il n’y a de candidats. Donc tous les étudiants de prépa ECG intègrent une école correspondant à leur talent et leur ambition.
    D’autre part, les deux années du parcours en classe préparatoire permettent de valider les crédits ECTS donnant accès à la troisième année de licence à l’université.
    La classe préparatoire est donc un parcours sécurisé pour l’étudiant que nous accompagnons vers les Grandes Écoles et aussi vers d’autres débouchés.

Plus de détails sur les débouchés et les partenariats avec les universités dans la rubrique Concours, écoles et débouchés


Général
[bleu marine]Les 4 parcours[/bleu marine]
Concours, écoles et débouchés
Résultats
Que sont-ils devenus ?

Les 4 parcours

A la rentrée 2021 les classes préparatoires s’adaptent à la réforme du lycée. Pour remplacer les deux voies ECE/ECS, une seule filière : ECG, avec des options.

Les matières enseignées

Le tronc commun :

Culture générale
Il s’agit de 6h d’enseignement hebdomadaire (3h assurées par un professeur de lettres et 3h assurées par un professeur de philosophie). En première année, un programme de culture générale et en deuxième année, un thème au programme du concours, abordé dans une perspective littéraire et philosophique.

Langues vivantes
En prépa ECG, vous continuerez deux langues (dont l’anglais) du lycée à raison de 3h hebdomadaires chacune. Au lycée A. Dumas, nous proposons l’anglais, l’espagnol, l’allemand et il est possible d’aller prendre des cours d’arabe dans un lycée partenaire. Il s’agit ici autant de cours de langues que de cours de civilisation vous permettant tout d’abord d’améliorer votre niveau de langue, mais aussi afin de mieux comprendre les pays dans lesquels vous serez peut-être amenés à travailler.

Les options :

Histoire-Géographie-Géopolitique (HGG) ou

Economie-Sociologie-Histoire (ESH)
En fonction de votre choix d’option, vous aurez soit un cours d’histoire géographie et géopolitique du monde contemporain (7h par semaine), soit un cours d’économie, sociologie et histoire du monde contemporain (8h par semaine). Dans les deux cas, ces matières vous donneront les clefs de compréhension du monde moderne.

Mathématiques appliquées ou

Mathématiques approfondies + informatique
Les mathématiques conservent un rôle important en prépa ECG (8h en maths appliquées, 9h en maths approfondies), auxquelles s’ajoute 1h d’informatique. Même si le programme de mathématiques n’a pas vocation à former des mathématiciens, il donne cependant les outils mathématiques nécessaires à la compréhension du monde moderne, notamment grâce aux probabilités qui jouent aujourd’hui un rôle majeur en économie. Les mathématiques permettent aussi de progresser en argumentation, et c’est un élément essentiel.

+ des heures d’interrogations orales et de préparation aux oraux des concours dans toutes les matières (2h par semaine),
+ des devoirs sur table le samedi matin, deux concours blancs par année.

En résumé :
ECG : 1 prépa, 2 choix d’option à faire, 4 combinaisons d’options possibles

Chaque élève choisit son parcours en combinant une des deux options mathématiques (approfondies/appliquées), avec une des deux options sciences humaines (ESH/HGG).

Le Lycée Dumas est l’un des rares lycées en France à être en mesure de vous proposer dès 2021 les 4 parcours possibles de la filière ECG.

Lors de la procédure Parcoursup, un candidat pourra faire jusqu’à 10 vœux établissement en CPGE. Pour chacun de ces 10 vœux établissement, il pourra postuler à autant de parcours que proposés dans l’établissement (postuler à 4 parcours dans le même établissement compte pour 1 vœu).


Général
Les 4 parcours
[bleu marine]Concours, écoles et débouchés[/bleu marine]
Résultats
Que sont-ils devenus ?

Concours, écoles et débouchés

Quels sont les débouchés d’une école de management après une prépa ECG ?
Les écoles de commerce forment en 3 années après les concours des cadres de niveau Master (Bac+5) dans les secteurs suivants :

  • Management
  • Ressources Humaines
  • Marketing, Communication, Vente
  • Gestion, Audit, Finance
  • Management de projets

Écoles
Voici les concours et les écoles auxquels vous avez accès à l’issue d’une prépa ECG.
Un peu plus de 30 écoles ayant un diplôme reconnu par l’État réparties en deux “banques” de concours : BCEet ECRICOME.

Ecoles du concours BCE
Elles sont habituellement réparties en différents groupes en fonction des classements nationaux et internationaux de chacune d’elles. On peut toujours discuter ces classements, mais ils constituent une base de réflexion.

Les « Parisiennes »
Ce sont les trois écoles les plus prestigieuses : HEC, ESSEC, ESCP(dont les campus sont effectivement en région parisienne, voire à Paris).

Le top 6
Vient ensuite un groupe de trois écoles qui ne sont pas situées à Paris, mais qui sont placées de façon systématique parmi les six ou sept meilleures écoles en France et dans les dix meilleures européennes en management par le Financial Times :

Les autres écoles par ordre alphabétique

Ecoles du concours Ecricome
Il s’agit de 4 écoles qui recrutent sur ce même concours. On trouve :

Depuis 2019, le lycée Alexandre Dumas est centre d’examen pour les épreuves écrites du concours Ecricome.

Les épreuves du concours BCE ouvrent la voie à d’autres grandes écoles que des écoles de commerce :

A l’issue d’une classe préparatoire, vous intégrerez le Programme Grande École de l’école de commerce que vous aurez choisie et ainsi vous obtiendrez un diplôme de grade master.
Même si les concours sont sélectifs, il y autant de places proposées que de candidats sur l’ensemble des écoles. Les concours permettent donc de répartir les étudiants dans les différentes écoles, mais laissent une place à chacun.
Il faut bien relativiser les classements des différentes écoles qui sont :

  • évolutifs dans le temps (une école dans laquelle on entre a un certain classement qui ne sera pas le même quelques années plus tard)
  • différents selon les critères utilisés, pour s’en convaincre il suffit de regarder quelques classements :
    • selon Diplomeo
    • selon l’Etudiant
    • selon le Financial Times
      Enfin le classement d’une école ne fait pas tout, les choix des étudiants doivent être guidés par leurs projets. Les spécialités en école doivent être considérées.

Quelles sont les épreuves au concours ?
Il y a deux groupes d’écoles et donc deux groupes d’épreuves :

  • BCE
  • Ecricome
    Ces deux groupes d’épreuves écrites donnent accès à des épreuves orales pour les étudiants admissibles, épreuves orales qui sont principalement des épreuves de langues et des entretiens de personnalité (qui prennent diverses formes selon les écoles).

Et si on ne choisit pas une Grande École ?
La prépa ECG étant pluridisciplinaire, elle offre par ailleurs de nombreuses autres orientations et débouchés. Chaque année, des étudiants se réorientent grâce à nos conventions en L2 ou L3 d’économie. Il est aussi envisageable de réintégrer un parcours en mathématiques ou maths appliquées aux sciences sociales à l’université. Certains de nos anciens étudiants en profitent alors pour passer les concours d’entrée aux écoles de commerce en fin de L3.

Les conventions avec les universités :

  • de Paris - Nanterre
  • de Versailles - St Quentin en Yvelines
  • de Paris - Sud

Comme dans tous les cursus, des ECTS sont délivrés à l’issue de chaque semestre, selon le principe suivant :

  • En fin d’année universitaire, tout élève de 1ère année de CPGE inscrit en 1ère année de Licence à l’université pourra obtenir 60 ECTS s’il est admis en 2ème année de CPGE.
  • Tout élève de 2ème année de CPGE inscrit en 2ème année de Licence à l’université pourra obtenir 120 ECTS s’il est admis ou admissible aux concours aux grandes écoles ou bien admis à redoubler en 2ème année de CPGE.
  • Tout élève doublant de 2ème année de CPGE (5/2 ou cube) sera inscrit en 3ème année de Licence et pourra obtenir 180 ECTS en fonction des modalités particulières prévues par chaque université.

Général
Les 4 parcours
Concours, écoles et débouchés
[bleu marine]Résultats[/bleu marine]
Que sont-ils devenus ?

Résultats


Général
Les 4 parcours
Concours, écoles et débouchés
Résultats
[bleu marine]Que sont-ils devenus ?[/bleu marine]

Que sont-ils devenus ?

Lou Troadec

Promos : 2018-2020
Ecole : EM Normandie

Dans quelle école êtes-vous ? Vous aviez le choix entre plusieurs écoles, pourquoi l’EM Normandie ?
Je suis à l’Em Normandie sur le campus du Havre. Les raisons qui justifient mon choix sont multiples. Premièrement, j’ai passé mes concours pendant la période de la crise sanitaire du Covid, c’était un concours à rallonge, pesant sur mon moral. À ce moment-là je ne me voyais pas cuber. Deuxièmement, j’avais envie de passer à quelque chose de concret, et pour cela il fallait que je sorte du chemin de la prépa. Troisièmement, (je tiens à rappeler que je n’ai pas eu la chance de découvrir les écoles lors des oraux qui se déroulent normalement après les écrits) je n’ai pas choisi en fonction du classement des écoles, mais j’ai effectué beaucoup de recherches afin de faire mon choix. J’ai été séduite par le programme de l’école, la possibilité de faire un parcours personnalisé en alternance, ses multiples destinations internationales et son réseau Alumni.

Dans quel lycée étiez-vous en terminale ? Quelle élève étiez-vous ?
J’ai effectué une terminale S au lycée Albert Camus à Bois-Colombes (92). J’étais une élève studieuse, un peu réservée et mon niveau en maths n’était pas très bon.

Qu’est-ce qui vous a orienté vers une classe préparatoire ?
En terminale, jamais je n’aurais pensé faire une classe préparatoire mais ce qui m’a fait prendre ce chemin c’est l’ouverture d’esprit que cela pouvait m’apporter, un bagage culturel ainsi que de l’organisation et de la rigueur dans mon travail.

Quel regard portez-vous sur vos années prépa ?
Quand on est en prépa on ne pense pas tout de suite à ce qu’on pourrait garder de positif de cela. Ce sont deux voire trois années difficiles. On connait des privations, c’est certain.
Aujourd’hui, j’ai du recul sur ces deux années et je ne regrette pas. Elles ont été bénéfiques pour moi. J’ai acquis une plus grande ouverture d’esprit, des qualités intra-personnelles qui seront indispensables dans ma vie professionnelle et personnelle ainsi que de l’aisance pour m’exprimer.

Qu’en avez-vous tiré ?
Je dirais que faire une classe préparatoire aux Grandes Écoles de Management n’est pas synonyme de « mettre sa vie de côté », car vous en tirerez des enseignements riches qui vous serviront toute votre vie. Aujourd’hui je travaille plus efficacement. Je vais à l’essentiel. Et j’ai un point de vue différents par rapport aux étudiants qui m’entourent au quotidien.

Que gardez-vous comme souvenir des relations profs/élèves ?
J’en garde un très bon souvenir. La relation élèves et professeurs est variable selon les professeurs mais dans l’ensemble elle est de proximité et bienveillante.

Conseilleriez-vous à un élève de Terminale de venir en prépa ?
Si tu aimes être challengé ou bien que tu souhaites t’ouvrir personnellement alors je te conseille de tenter l’aventure prépa ! Pour moi cela a été un véritable challenge et désormais je vois cela comme une réussite.

Le mot de la fin…
Si tu curieux, que tu souhaites te découvrir, développer des bases solides sur ta compréhension du monde et sur tes méthodes de travail alors fonce car la classe préparatoire est faite pour toi ! Le plus important selon moi, est de s’épanouir là où on est.

Oscar Pechdimaldi

Promos : 2017-2020
Ecole : Edhec

Comment vous êtes-vous orienté en classe préparatoire ?
Personnellement, lorsque j’étais en terminale je ne savais pas trop ce que je voulais faire plus tard, et donc je ne savais pas trop vers quelle filière m’orienter. J’ai beaucoup parlé avec mes professeurs de terminale qui m’ont conseillé d’aller en IUT. J’ai donc suivi leurs conseils et sur APB (Parcoursup désormais) j’avais mis en premier choix des IUT. Cependant, mes parents m’ont poussé à mettre quelques prépa en dessous de ces IUT au cas où je n’avais pas ce que je voulais. Je me suis finalement retrouvé en classe prépa par “hasard”.

Quel élève étiez-vous au lycée ?
Au lycée j’étais quelqu’un de très extraverti, je ne me souciais pas particulièrement de mes devoirs, je faisais ce qu’on pourrait appelé le “strict minimum”, j’étais quelqu’un qui travaillais souvent à la dernière minute, je procrastinais beaucoup, j’aimais travailler sous la contrainte et la pression. Dès mon arrivée dans la classe prépa j’ai eu ce que l’on pourrait appeler un “déclic” et je me suis directement mis au travail, et j’y ai pris goût.

Quel regard portez-vous sur vos années prépa ? Qu’en avez-vous tiré ?
Honnêtement, mon expérience en classe préparatoire fait partie d’une des meilleures expériences de ma vie. Certes, il y a beaucoup de pression, une charge de travail très importante, mais la prépa nous apprend à réfléchir, à prendre du recul sur beaucoup de sujets, à aborder un sujet sous plusieurs angles, plusieurs perspectives. Tout cela m’a énormément fait mûrir. Je suis très reconnaissant envers mes professeurs pour cela.

Que gardez-vous comme souvenir de l’ambiance, des relations profs/élèves ? Des relations avec vos camarades ?
Personnellement, je garde un très bon souvenir de l’ambiance dans la prépa notamment entre les professeurs et les élèves. Très vite, on comprend que les professeurs ne sont pas là pour nous descendre mais pour nous faire progresser au maximum, les professeurs nous poussent à travailler d’une façon bienveillante. L’avantage d’être dans une “petite prépa” c’est qu’au moins on peut avoir des relations particulières avec nos professeurs, j’étais proche de certains de mes professeurs. Cette proximité m’a par ailleurs poussé à cuber (faire une troisième année de prépa) à Alexandre Dumas. J’ai décidé de ne pas changer de prépa car je me sentais très bien entouré et soutenu dans cette prépa.
En prépa comme on est “tous dans la même galère”, mes camarades et moi nous nous sommes beaucoup rapprochés. Nous avions un lien particulier, qui fait qu’aujourd’hui je me suis fait des amis qui je sais, resteront très longtemps dans ma vie. Plus généralement, il n’y avait aucune rivalité entre nous mais plutôt un esprit de solidarité ( que les professeurs nous ont poussé à instaurer), certes la prépa c’est dans le but de nous préparer à un concours, mais si on peut réussir tous ensemble c’est mieux !

Que faites-vous maintenant ?
J’ai finalement, au bout de 3 ans de prépa, intégré l’EDHEC BUSINESS SCHOOL, je suis désormais en Pré-Master sur le campus de Lille et je suis très heureux.

Conseillerez-vous à un élève de Terminale de venir en prépa ?
Je dirai que la prépa n’est pas faite pour tout le monde, cependant pour savoir si c’est fait pour vous, il faut d’abord essayer, en Terminale mes professeurs m’ont déconseillé d’aller en prépa car ils pensaient que je n’y arriverais pas, et finalement ils avaient tort. Je conseillerais toujours à un élève de Terminale de faire une classe prépa car il n’y a rien à perdre : pour savoir si l’on n’aime pas, il faut essayer.

Guillaume Guesnon

Promos : 2014-2016
Ecole : Audencia

Racontez-nous en quelques lignes vos années d’étude après la prépa (stages ? parcours à l’étranger ?)
Après deux années de classe préparatoire (2014-2016), je suis allé à la Faculté libre de Droit, d’Economie et de Gestion (FACO Paris) en L3 d’Economie et Gestion. J’ai intégré Audencia en M1 via les concours d’Admissions parallèles. Après quatre mois de cours, j’ai effectué une année de stage, d’abord en Contrôle de gestion à la Société Générale puis en Audit interne chez Rexel. Je suis parti ensuite en échange universitaire à Bogotá en Colombie et au Cambodge pour une mission humanitaire. J’ai terminé mon cursus par ma spécialisation en Contrôle de gestion & Audit et un stage de fin d’études en tant qu’auditeur au sein du cabinet KPMG.

Que faites-vous maintenant ?
Après l’obtention de mon diplôme, je voulais travailler au service de l’intérêt général en réalisant un service civique au sein d’une coopérative qui s’appelle Coop-Cité. Ma principale tâche est de concevoir le Festival Citoyen de la Place de Clichy, qui nous l’espérons aura lieu en septembre 2021. Il sera participatif et veut mettre en lumière les actions citoyennes créatrices de valeur économique, sociale, environnementale et culturelle sur ce territoire.

Combien de temps avant de trouver votre premier emploi ?
J’ai cherché un service civique à partir de septembre 2020 que j’ai trouvé au cours du mois d’octobre.

Comment vous êtes-vous orienté en classe prépa ? Quel élève étiez-vous au lycée ?
Après la terminale je ne savais pas quoi faire et, comme j’étais dans les meilleures de ma classe, je me suis dirigé vers la prépa.

Quel regard portez-vous sur vos années prépa ?
J’ai fais deux années très différentes l’une de l’autre. La première année, je ne savais pas comment travailler et je ne progressais pas, ce qui me stressait. Mais quand j’ai senti que je décrochais, j’ai mis un coup d’accélérateur. Alors, en deuxième année, avec une nouvelle méthode de travail, j’ai repris confiance en moi et j’ai appris à relativiser, à me dire que ce n’était pas à la vie à la mort.
Avec le recul, je me rends compte de deux choses :
 j’aurais dû continuer le sport et sortir davantage pour décompresser car tout investir dans un seul domaine n’est pas sain.
 Prendre plus de plaisir. A ce moment-là, on se forme, on découvre des choses variées, on lit plein de livres, il faut avoir conscience que c’est une chance.

Qu’en avez-vous tiré ? Que gardez-vous comme souvenir de l’ambiance, des relations profs/élèves ? Des relations avec vos camarades ?
J’ai appris la discipline et l’intensité de travail.
Cela dépendait des profs mais globalement j’ai eu l’impression d’être soutenu.
J’ai de très bons souvenirs avec les élèves de la classe. On se comparait un peu aux autres mais on se soutenait, on voulait que chacun fasse de son mieux.

Conseilleriez-vous à un élève de Terminale de venir en prépa ?
Le plus important, selon moi, c’est d’essayer de comprendre ce qui, dans vos activités de prédilection, vous passionne vraiment. Les filières les plus exigeantes comme la classe préparatoire seront souvent celles qui vous laisseront le champ de possibilités le plus large par la suite. Cependant, mieux vaut réussir bien dans une section "modeste" ou moins cotée, que de souffrir dans une voie où les matières principales vous semblent rébarbatives et éloignées de ce que vous aimez. Il faut donc choisir une section qui vous motive et alors tout suivra.


Articles de cette rubrique